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Kathleen Moore
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Friday, September 7, 2012

PostHeaderIcon La haine de Pierre Trudeau pour le Canada, la Confédération, et les Canadiens

Les paroles de Pierre Elliott Trudeau en avril 1962, dans son magazine Cité Libre, indiquent clairement que Trudeau :

(a) n'a pas porté allégeance sous la constitution de 1867 ;

(b) a regardé la Constitution du Canada — lui étant le bon communiste — comme rien qu'un « outil » pour redistribuer géopolitiquement la population du monde, en particulier celle de l'Asie et de l'Afrique, sous une nouvelle FORME de FÉDÉRALISME : un fédéralisme de la planète ; et

(c) qu'il a entièrement eu l'intention de détruire la culture et la nationalité des peuples fondateurs du Canada.

 
— EXTRAIT —


 Pierre Elliott Trudeau:

Je l'ai dis plus haut : il faut divorcer les concepts d'État et de nation, et faire du Canada une société vraiment pluraliste et polyethnique.  Or pour cela, il faut assurer aux différentes régions, à l’intérieur de l'État canadien, une large mesure d'autonomie locale, de sorte que, par l'expérience du «self-government», les nationaux puissent se donner les lois et les institutions indispensables à l’épanouissement et au progrès de leurs valeurs nationales.  En même temps, et dans un mouvement de retrait, il faut que le nationalisme canadien-anglais consente à changer l’image qu’il s’est faite du Canada ; s’il veut protéger et incarner ses valeurs ethniques spécifiques, il devra le faire par le truchement des autonomies locales et régionales plutôt que par la voie de la souveraineté pan-canadienne.

Ces desiderata, il se trouve justement que la constitution canadienne est admirablement conçue pour leur donner un cadre.  Par l’Acte de l’Amérique Britannique du Nord, la juridiction de l’État canadien (fédéral) porte sur toutes les questions qui n’ont pas à proprement parler une incidence ethnique, mais qui tiennent au bien commun de l’ensemble de la société canadienne : relations extérieures, stabilisation macro-économique, commerce avec les autres pays, navigation, postes, monnaie et banques, et ainsi de suite.  Les provinces, au contraire, ont juridiction sur les affaires purement locales ou privées, et celles qui affectent plus directement les valeurs ethniques :  éducation, institutions municipales et paroissiales, administration de la justice, célébration du mariage, propriété et droits civils, et le reste ; par ailleurs aucune frontière provinciale ne coïncide tout à fait avec des frontières ethniques ou linguistiques, et conséquemment aucun gouvernement provincial n’est invité par la constitution à se donner une législation conçue uniquement en fonction d’un groupe ethnique, ce qui tendrait à développer la mentalité de l’État-nation à l’échelon provincial.  Sur ce point, il serait bon que l’attitude passé du Québec vis-à-vis ses minorités nationales serve d’exemple aux provinces où il se trouve de large minorités de langue française, allemande, ukrainienne, ou autres.

Je ne cache pas certes que le nationalisme des Canadiens britanniques ait fort à faire – ou plutôt à défaire – avant que l’État pluraliste ne puisse devenir une réalité au Canada.  Mais je suis tenté d’ajouter que cela, c’est «leur» problème.  Les jeux sont faits au Canada : il y a deux groupes ethniques et linguistiques, Chacun est trop fort, trop bien enraciné dans le passé et trop bien appuyé sur une culture-mère, pour pouvoir écraser l’autre.  Si les deux collaborent AU SEIN d’un état vraiment pluraliste, le Canada peut devenir un lieu privilégié où sera perfectionnée LA FORME FÉDÉRALISTE de gouvernement, qui est celle du MONDE de demain.  Mieux que le «melting-pot» des américain, le Canada peut servir d’exemple à tous ces nouveaux États africains et asiatiques, dont il fut question au début du présent article, et qui devront apprendre à gouverner dans la justice et la liberté leur population polyethnique – Cela en soi ne suffit-il pas à dévaloriser l’hypothèse d’un Canada annexé aux États-Unis? ... Le fédéralisme canadien est une EXPÉRIENCE FORMIDABLE, il peut devenir un OUTIL génial pour façonner LA CIVILISATION DE DEMAIN.

Si les Anglo-Canadiens ne voient pas cela, encore une fois tant pis pour eux :  ils s’enliseront dans un nationalisme rétrograde, borné et despotique.


Source: Pierre Elliott Trudeau, La nouvelle trahison des clercs, Cité Libre, April 1962, in Le fédéralisme et la société canadienne-française, p. 188-189. Quoted in André Burelle, Pierre Elliott Trudeau : l’intellectuel et le politique. Témoignage et archives personnelles d’un conseiller du premier ministre Trudeau, Montréal, Fides, 2005, 469 pages.

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