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Anti-White Race Politics and Mass Immigration for World Government

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Thursday, September 11, 2014

PostHeaderIcon Écosse, Québec : à quoi bon l’indépendance ?

Texte de la F.Q.S.

Article du Harfang, No. 2 Vol. 1


Les souverainistes québécois jubilaient en octobre dernier (2012) lorsque le premier ministre écossais Alex Salmond signa une entente avec le premier ministre britannique David Cameron sur un référendum en 2014 sur l’indépendance de l’Écosse. Les souverainistes du Québec, qui craignent ne jamais voir un référendum gagnant de leur vie, sont donc heureux d’apprendre que si la souveraineté n’est pas à l’ordre du jour au Québec et ce, malgré le Parti Québécois au pouvoir, elle l’est quelque part dans le monde.

Malheureusement, le projet d’indépendance promu par les séparatistes du Scottish National Party (SNP) est aussi vide de sens que celui du Parti Québécois (PQ). Les deux partis se ressemblent étrangement en fait; tous deux ardents défenseurs d’un État qui dépense beaucoup, ils se disent progressistes et contre toute coupe dans la fonction publique. Au niveau de la question nationale, les arguments sont loin d’être convaincants. Au Québec, on invoque la langue et les dernières chicanes avec le fédéral (quand on réussit à en avoir), en souhaitant convaincre les gens, puis on brandit le modèle scandinave comme modèle de société. Lorsqu’on entend parler de l’impossibilité de maintenir un gouvernement aussi dépensier sans le soutien de l’Alberta, les souverainistes au PQ nous parle de Old Harry, cette réserve pétrolifère qui servira à nous faire survivre en tant que peuple en espérant que les énergies plus vertes, comme l’énergie solaire, ne supplantent jamais le pétrole.
Quelle drôle de coïncidence que de constater que sur le site du SNP, le modèle à suivre est celui des petits pays scandinaves comme la Suède et le Danemark et que le principal argument qu’ils invoquent pour l’indépendance est d'ordre économique. En fait, plus troublant encore, ce sont les puits de pétrole de la Mer du Nord dont on parle. Tout comme le PQ, le SNP souhaite survivre grâce à un gisement pétrolifère maritime pour pouvoir conserver un gouvernement aussi gros et des programmes sociaux aussi généreux. Nous sommes à des années lumières de William Wallace !

Du côté de l’identité, le Parti Québécois est moins flou ; certains critères comme la langue, la laïcité (nos aïeux ne pourraient donc en faire partie) et les valeurs communes (terme délibérément flou et jamais défini) font de nous des Québécois. Le SNP, plus nébuleux, ne parle pas d’identité écossaise, sauf pour dire que cela fait bien longtemps qu’ils ne se sentent plus rejoints par l’identité britannique.

Les conservateurs écossais du Scottish Conservative Party savent très bien qu’il existe une différence entre nationalisme et séparatisme et dénoncent ouvertement le SNP comme n’étant pas nationaliste, mais plutôt séparatiste. En fait, un des arguments de la chef conservatrice Thereza May est que l’indépendance de l’Écosse créerait une explosion de l’immigration, car en ce moment, le Royaume-Uni ne fait pas partie de l’espace Schengen, qui permet la libre circulation des personnes qui peuvent s’installer où elles le souhaitent dans l’Union Européenne. Quitter le Royaume-Uni obligerait l’Écosse à réappliquer pour une exemption de la zone Schengen, ce qui risque d’être refusé, attirant ainsi de nombreux nouveaux immigrants. Il est donc permis de se questionner sur celui qui est le plus nationaliste : Alex Salmond du SNP ou Thereza May du SCP.

De nos jours, à quoi peut bien servir l’indépendance? Les documents du SNP démontrent que l’intérêt serait principalement économique, mais même en se basant sur cet argument, ça n’a aucun sens. On souhaite la prospérité économique du nouveau pays, mais qu’est-ce donc qu’un pays ? Actuellement, avec l'immigration, un pays peut être fait de n'importe qui vivant sur le territoire. Certains osent encore parler de valeurs et parfois de langue ou culture communes, mais avec le temps, les pays occidentaux se sont uniformisés : y a-t-il un pays occidental qui ne partagent pas les valeurs d’égalité, d’ouverture et de démocratie ? Non, bien entendu. Ainsi, les valeurs citoyennes imposées au XXIème siècle sont les mêmes, peu importe le pays. Pour ce qui est de la culture, avec la mondialisation, elle s’uniformise. MacDonald’s, Lady Gaga, 50 cents et Desperate Housewives sont devenus des facettes de la vie quotidienne des Occidentaux que ce soit en Écosse, au Pays basque ou au Québec. Finalement, l’argument de langue est plutôt fallacieux. Si la langue est le seul critère de nationalité, qu’est-ce qui empêcherait le Québec de se fédérer avec le Congo ou la France ? Pour ce qui est de l’Écosse, elle partage la même langue que l’Angleterre et le reste du Royaume-Uni.

Avec l’immigration et le multiculturalisme d’un côté et la mondialisation culturelle et des institutions de l’autre (ALENA, Union Européenne, OTAN, ONU…), le projet d’indépendance n’a aucun sens. Ce projet est supposé apporter la préservation d’un peuple sur un territoire donné, donc présuppose l’existence d’un peuple, d’une nation. Pourquoi refuser de vivre dans le même État que les Anglais, alors qu’on accueille à bras ouverts des Africains ? Il y a là une contradiction que les soi-disant nationalistes des partis souverainistes basques, écossais et québécois se doivent de régler. L’indépendance est l’aspiration du « nous », mais si le « nous » n’est pas défini, comment expliquer que ce « nous » exclue les Gallois pour les Écossais et les Acadiens pour les Québécois ? On rejette alors de facto des gens ayant la même culture que nous sous prétexte qu’ils n’habitent pas sur le territoire que nous réclamons.

De plus, avec des gouvernements qui doivent se plier avec complaisance devant les instances internationales que sont l’ONU, l’OTAN et les autres groupes internationaux, que vaut réellement l’indépendance au XXIème siècle ? Un peuple peut dicter ses volontés et se gouverner comme bon lui semble, à condition que ses voisins soient d’accord et que cela respecte les traités internationaux. Dans un monde mondialisé, l’économie devient également une arme pour faire plier des gouvernements. Si les pays occidentaux n’aiment pas les politiques internes d’un pays, sous menace de sanctions économiques et de boycott, on prend une population en otage pour lui prescrire les bonnes politiques. On peut penser comme exemples à l’Iran ou encore à l’Autriche de Jorg Haider en 2000. Donc à quoi bon, dans ce contexte, ajouter un autre gouvernement qui sera le pantin d’organismes internationaux ?

Loin de moi l’idée de décrier les mouvances indépendantistes - j’en suis moi-même. Par contre, il est temps que les gens se questionnent sur ce projet. A-t-il uniquement comme objectif la souveraineté d’un territoire ou plutôt l’émancipation d’un peuple qui désire se gouverner ? Si c’est le deuxième qui est vrai, alors le projet d’indépendance est incompatible avec le multiculturalisme (et l’interculturalisme, qui est un mot vide de sens ne cherchant qu’à dissimuler une réalité devenue très impopulaire) et la mondialisation. Un peuple voulant se gouverner par et pour lui-même doit se définir non pas par des valeurs vagues devenues les standards universels de la moralité libérale, mais par ce qu’il est vraiment - n’en déplaise aux bien-pensants. De plus, pour s’émanciper, il est important d’affirmer son indépendance envers le monstre mondialiste et pas seulement envers ses voisins immédiats. A quoi bon devenir indépendant de l’Angleterre si c’est pour être le laquais de Bruxelles ?

Pour la préservation de notre peuple,
F.Q.S.


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