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Kathleen Moore
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Thursday, September 11, 2014

PostHeaderIcon Le concile Vatican II: Une révolution tranquille dans l'Église

Texte de la F.Q.S.

La crise des accommodements raison­nables a mis en évidence la recru­des­cence de diverses pratiques religieuses chez les communautés culturelles issues de l’immigration au Québec. Devant ce constat, on ne peut que se demander le pourquoi de cet abandon de la pratique religieuse chez les Québécois de souche. Quelle en fut la source ?
La baisse drastique de la pratique religieuse catholique par les Québécois prit naissance lors de la Révolution tranquille. Peu de gens connaissent l’histoire de cette autre révolution qui a eu lieu au sein même de l’Église, à la même époque, et qui portait les mêmes valeurs progressistes que le « Mai 68 » français et que la Révolution tranquille québécoise. Pourtant, cette «révolution» précéda sa chute libre et la plaça en contradiction profonde avec son passé, laissant un sentiment de confusion chez bon nombre de Catholiques.

Force est de constater que le concile Vatican II fut un engrenage mortel pour l’Église catholique.

Dans l’article qui suit, nous allons expliquer ce que fut le concile Vatican II, ses conséquences et ce qui met la « nouvelle » Église catholique en opposition profonde avec celle qui existait depuis plus de deux mille ans. Sans prétendre être experts en la matière, nous allons tenter de présenter les enjeux de la manière la plus limpide possible pour un public québécois déchristianisé.

Qu’est-ce que le concile Vatican II ?

Le concile Vatican II est sans aucun doute l’événement religieux le plus important du XXe siècle et fut suivi par des milliers de journalistes, de croyants, d’observateurs d'autres religions, d’organismes internationaux et d’ambassadeurs.

Seulement trois mois après son élection, c’est le pape Jean XXIII qui, à la stupeur générale, convoquait environ 2 500 religieux du monde entier au concile pour traiter de questions intéressant l’Église universelle. L’événement débuta le 11 octobre 1962 sous le thème «Aggiornamento», soit une «mise à jour» de l’Église avec la modernité. Il s’acheva le 8 décembre 1965, sous le pontificat de Paul VI.

Quelles sont les principales réformes qu'a amenées le concile pour l’Église catholique ?

La liturgie

La liturgie se définit par l’ensemble des cérémonies, des rites et des prières lors d’un culte religieux tel que défini, dans ce casci, par l’Église catholique. Ces règles sont habituellement codifiées, soit dans des textes sacrés, soit sous forme de traditions perpétuées. Le concile Vatican II ouvra la porte à une refonte complète de la liturgie, ce qui sera chose faite en 1969.

À titre d’exemple, traditionnellement, le prêtre faisait dos aux fidèles durant la cérémonie, tout le monde étant tourné vers Dieu pour lui rendre hommage et le prier. Depuis Vatican II, le prêtre tourne le dos à Dieu et fait face aux fidèles.

Selon Jérome Bourbon de l’hebdomadaire Rivarol, le concile introduisit une nouvelle manière de se situer par rapport à Dieu. Prétendant que l’homme avait changé, les Pères conciliaires en déduisirent qu’il fallait aussi modifier le rapport de l’homme à Dieu, en passant du théocentrisme à l'anthropocentrisme. Inversion radicale des fins: la religion n'étant plus au service de Dieu, mais au service de l’humanité. « L’homme est la seule créature de Dieu créée pour elle-même » et « l’homme est le centre et le sommet de toutes choses ». Telle est la doctrine instaurée par la constitution Gaudium et Spes conclue par le concile.

Paul VI, dans son ahurissant discours de clôture du Vatican II, alla jusqu’à dire : « La religion du Dieu qui s’est fait homme s’est rencontrée avec la religion — car c’en est une — de l’homme qui se fait Dieu. […] Nous aussi, nous plus que quiconque, nous avons le culte de l’homme. »

Si l’homme devait maintenant être considéré comme la fin et le sommet de tout, il fallait évidemment repenser toute la théologie catholique. L’Église conciliaire se définit comme un moyen, une institution (parmi beaucoup d’autres), un signe au service de l’homme. C’est la fameuse théorie de l’Église sacrement.

Jean Paul II pourra ainsi dire que « l’Église a révélé l’homme à lui-même », ou encore que « l’homme est le chemin de l’Église ». Si tel est le cas, on comprend que la liturgie ait alors pour objectif de célébrer l’humanité, sujet du rite sacré et du sacerdoce. D’où les autels retournés vers l’assemblée des fidèles dont le prêtre n’est que l’animateur, la nouvelle messe n’étant pas hiérarchique, mais démocratique.

L’abandon de la messe en latin

Le concile a rompu définitivement, sans pourtant l’interdire, la messe en latin qui avait pour but d’avoir une langue de la foi unissant tous les Catholiques romains du monde.

Préservant aussi l’authenticité des chants et prières tels que pratiqués lors de la fondation de l’Église de Rome par l’apôtre Saint Pierre (décédé en l’an 65). La messe a donc été simplifiée et modifiée de fond en comble pour l’adapter à toutes les langues du monde, écorchant dans le processus certaines interprétations, conséquence inévitable d’une traduction dans plusieurs centaines de langues différentes.

La désacralisation de l’hostie

Traditionnellement, l’hostie était servie aux fidèles par le prêtre directement dans la bouche, symbolisant l’offrande. Elle est aujourd’hui déposée dans les mains du fidèle. Il est également courant dans les églises post-Vatican II de donner la communion à tous ceux qui assistent à la messe sans exception, ce qui est en contradiction avec les enseignements de l’Église.

Voici des extraits du Catéchisme catholique populaire, par François Spirago :
« Le prêtre est obligé de refuser la S. Communion à certaines personnes, en particulier aux Francs-Maçons, aux Catholiques qui ne sont mariés que civilement, ou qui ont contracté un mariage mixte sans la bénédiction de l’Église, enfin tous ceux dont la conduite est un scandale public. »
« Le prêtre ne donnera pas non plus la S. Communion à ceux qui ne savent pas la distinguer d’une nourriture ordinaire, ou que l’on prévoit ne pas devoir la recevoir respectueusement ».
Ce fut aussi un assassinat des âmes et une action contraire à la Sainte Ecriture : « Car celui qui mange et boit indignement, mange et boit sa condamnation, ne discernant pas le corps du Seigneur. » I Cor XI 29. Ces gens assassinent donc les âmes en les trompant.

Autrement dit, le prêtre ne devrait pas donner la communion à ceux qui, en sa connaissance, sont en contradiction avec les enseignements de l’Église. Elle est aujourd’hui distribuée à qui la réclame, sans distinction et sans importance. Un désintérêt qui tend à désacraliser l’offrande du Saint Sacrement.

L’abolition du
« pro perfidis Judaeis »

Toujours selon la tradition, lors de la messe du Vendredi Saint, les fidèles fléchissaient le genou en demandant la conversion de toutes les catégories de pécheurs égarés, hérétiques, infidèles, païens, schismatiques, révoltés, blasphémateurs, etc. Le chant s’arrête subitement et le «flectamus genua» est ignoré lorsqu’en dernier ressort, le moment vient de prier « pro perfidis Judaeis » pour les Juifs. Ce sont les seuls pour lesquels, selon la tradition, l’Église ne prie pas à genoux, du au fait qu’il s’agit du peuple déicide.

L’abolition des conséquences
de nos actes sur terre.

Les limbes

Traditionnellement, les limbes représentent deux lieux de « l'au-delà » situés aux marges de l’enfer. Il s’agit d’un état intermédiaire entre le ciel et l’enfer. Les limbes, en particulier les limbes des enfants, n'ont jamais été définis comme un dogme de l'Église catholique au sens strict. Ils ont toutefois fait partie pendant longtemps de la doctrine catholique officielle, particulièrement dans l'enseignement.

Il correspond au « sein d'Abraham  » mentionné dans l'Évangile selon Luc (16:22). Ces âmes, qui ne pouvaient entrer au paradis, scellé depuis la faute d'Adam, sont libérées par Jésus lors de sa descente aux enfers entre le Vendredi saint et le jour de Pâques. La tradition scolastique se fonde ici sur la première épître de Pierre, laquelle indique que Jésus « est allé prêcher aux esprits en prison » (3:19).

Pourtant, le 20 avril 2007, la commission théologique internationale de l'Église catholique romaine publie ses conclusions sur la question, déclarant que les limbes reflètent une vue indûment restrictive du Salut, et ne peuvent pas être considérées comme une « vérité de foi », rompant encore une fois avec la tradition catholique.

L’enfer

Suite à Vatican II, l’enfer passa également au déchiqueteur. À titre d’exemple, un collectif d’évêques français déclara en 1978 que « voir dans l’enfer un châtiment que Dieu infligerait à quelqu’un qui, conscient de ses fautes, ne s’en repentirait pas, est inacceptable. Inacceptable aussi, la peur engendrée par l’enseignement selon lequel, si la mort nous surprend en état de péché mortel, c’est la damnation ». Même le nouveau catéchisme de l’Église évite le sujet, puisqu’il ne dit rien sur les souffrances infligées.

En contraste le catéchisme de StPie X (préVatican II) était bien plus clair : « L’enfer est un lieu de tourments auquel sont condamnés tous ceux qui par leurs crimes se sont révoltés contre l’ordre de la Providence… Les peines et les tourments qu’ils méritent en raison de leurs crimes dureront toujours et ne finiront jamais (…) Le feu doit s’entendre au sens d’un feu matériel ; car il désigne proprement la peine du sens. »

Nous remarquons donc que la tendance depuis Vatican II est d’abolir toute restriction, condamnation et conséquence de nos actes sur terre après la mort, annulant ainsi toute influence positive et toute discipline pour les croyants dans la vie terrestre, leur enseignant qu’ils peuvent agir contre la morale catholique sans jamais en subir les conséquences, et sans avoir à répondre de leurs actes devant Dieu. En fin de compte, cela annule toute influence et pression positive de la foi sur la société.

Mariage : L'inversion des principes

Chacun sait que le mariage a trois buts, contient trois trésors qui en font la noblesse. Or ces trois fins ne sont pas juxtaposées, mais bien ordonnées et hiérarchisées. Traditionnellement les enfants sont le but premier et essentiel du mariage. C’est sa fin première. Non pas que les autres fins soient « secondaires », au sens de négligeables ou facultatives, mais plutôt qu’elles sont intrinsèquement ordonnées à un bien supérieur. La fin première est la fin des autres fins. Le soutien mutuel (deuxième fin), c’est-à-dire la vie commune, la complémentarité des époux, leur collaboration hiérarchisée, l’amour mutuel, les joies familiales, sont des choses fort bonnes, mais ordonnés à la naissance et à l’éducation des enfants. Le sacrement de mariage est la troisième fin, c’est-à-dire les grâces que les époux s’obtiennent par l’échange de leur consentement, puis toutes les grâces qui anobliront leur vie familiale.

Suite au Concile Vatican II « les actes spécifiques de la vie conjugale » semblent être recherchés pour eux-mêmes
pourvu qu’ils soient « accomplis selon l’authentique dignité humaine ». Dans l’appréciation morale du comportement, « la signification totale d’une donation réciproque » passe avant celle « d’une procréation à la mesure de l’homme » (Gaudium et Spes, 51 §3).

La fin seconde du mariage a donc pris le premier plan. En définitive, on retiendra surtout que « la famille est en quelque sorte une école d’enrichissement humain » (Gaudium et Spes, 52, §1).

Si l'amour est le but premier du mariage et non la famille ainsi que la procréation, l'absence même temporaire de celle-ci mène droit au divorce.

Par ailleurs, la porte sera ouverte à la libéralisation des moyens contraceptifs, ou, pour le moins, à une prédication tendant à limiter le nombre des enfants au nom du bien-être et de l’affection mutuelle des parents. Du même coup nous ne sommes pas loin de la justification du mariage homosexuel puisque l'amour mutuel remplace la procréation et la famille comme but premier du mariage.

Plus profondément, cette nouvelle conception de la famille engendrera une nouvelle pensée politique. La société tout entière sera infectée par le primat de la personne qui gouverne désormais la famille. Car si la fin première du mariage consiste dans le soutien mutuel, dans l’amour, dans l’épanouissement des époux, la personne en constituera la fin et la règle. La famille deviendra alors le laboratoire du personnalisme qui transforme toute association humaine en une « di-société» (Marcel de Corte), en un agglomérat dont l’individu est roi, en l’union fortuite d’égoïsmes complices.

Source : Concile ou révolution? Révérend Père Jean-Dominique O.P.

Le dialogue interreligieux
Un véritable multiculturalisme
dans l’Église.

Une des autres aberrations du concile Vatican II fut le discours interreligieux qui fut la rupture totale avec les enseignements antérieurs. Selon l’abbé Jean-Michel Gleize de la Fraternité Sacerdotal Saint Pie X (traditionaliste), « la doctrine de la liberté religieuse, telle qu’elle exprimée au n. 2 de la déclaration 'Dignitatis humanæ', contredit les enseignements de Grégoire XVI dans 'Mirari vos' et ceux de Pie IX dans 'Quanta cura', ainsi que ceux de Léon XIII dans 'Immortale Dei' et ceux de Pie XI dans 'Quas primas' ».

La déclaration du concile Vatican II « Nostra Aetate : sur les relations de l’Église avec les religions non chrétiennes » est promulguée en 1965. Ce document constitue la pierre angulaire du dialogue interreligieux dans l’Église catholique à partir de 1965.

Avant 1965, la position de l’Église catholique était que seule la foi catholique était la véritable religion et que c’est seulement par sa doctrine que l’on pouvait sauver nos âmes et faire le bien sur terre. Lors du concile Vatican II, l’Église accepta qu’il puisse y avoir du vrai, du bon et du saint dans les autres religions, une sorte de relativisme culturel à saveur religieuse. Ce mouvement naquit de la déclaration mentionnée plus haut, soit le « Nostra Aetate ». Cette déclaration se présenta comme une simple feuille recto-verso.

Comment l’Église en est-elle arrivée la ?

Dès le début du concile Vatican II, le pape Jean XXIII avait en tête de faire venir des observateurs non catholiques. Il convoqua donc le Cardinal Béa (promu Cardinal pour l’occasion en décembre 1959) de rejoindre ces observateurs. Cela s’élargira éventuellement à toutes les religions.

Le pape Jean XXIII était également un proche ami de Jules Isaac; il promit donc à celu-ici de revoir les relations de l’Église avec le judaïsme. C’est au jésuite Cardinal Béa qu’il confia la tâche qui deviendra la 4e partie de l’entente « Nostra Aetate ».

L'Église Catholique enchevêtrée dans l'Étoile

Un fait particulier est que Jules Isaac est un ancien militant antifasciste, un membre de la ligue des droits de l’homme et du citoyen, en plus d’être un militant juif qui critique fortement la position de l’Église catholique vis-à-vis du judaïsme. Dans ses écrits, il prône un retour à la théologie primitive judéo-chrétienne, soit de mettre en valeurs les sectes primitives du christianisme fortement influencé du judaïsme, qui n’ont eu pratiquement aucune influence sur l’Église catholique avant Vatican II. C’est en quelque sorte le père du concept de la civilisation « judéo-chrétienne » dont on entend parler aujourd’hui, un concept que l’on peut qualifier d’oxymoron, puisque ces deux cultes furent opposés jusqu’à tout récemment.

Jules Isaac mit également au point, avec le grand rabbin Kaplan, 28 autres juifs, 23 protestants et 9 catholiques, la déclaration de Seelisburg. Il s’agit de dix points de redressement de l'enseignement chrétien concernant le judaïsme. Ces dix points furent appliqués à la lettre par le concile Vatican II. Autrement dit, une poignée de militants et religieux juifs et non-catholiques ont préparé et fait appliquer les nouvelles positions de l’Église catholique à l’égard de leur culte.

La déclaration de Seelisburg

  1. Rappeler que c'est le même Dieu vivant qui nous parle à tous, dans l'Ancien comme dans le Nouveau Testament.
  2. Rappeler que Jésus est né d'une Vierge juive, de la race de David et du Peuple d'Israël, et que Son amour éternel et Son pardon embrassent son propre peuple et le monde entier.

  3. Rappeler que les premiers disciples, les Apôtres et les premiers martyrs étaient juifs.

  4. Rappeler que le précepte fondamental du Christianisme, celui de l'amour de Dieu et du prochain, promulgué déjà dans l'Ancien Testament, et confirmé par Jésus, oblige « Chrétiens et Juifs » dans toutes les relations humaines, sans aucune exception.

  5. Éviter de rabaisser le judaïsme biblique ou postbiblique dans le but d'exalter le Christianisme.

  6. Éviter d'user le mot « juifs » au sens exclusif de « ennemis de Jésus » ou de la locution « ennemis de Jésus » pour désigner le peuple juif tout entier.

  7. Éviter de présenter la Passion de telle manière que le caractère odieux de la mise à mort de Jésus retombe sur les juifs seuls. Ce ne sont pas les Juifs qui en sont responsables, car la Croix, qui nous sauve tous, révèle que c'est à cause de nos pêchés à tous que le Christ est mort. (Rappeler à tous les parents et éducateurs chrétiens la grave respon­sa­bi­li­té qu'ils encourent du fait de présenter l'Évangile et surtout le récit de la Passion d'une manière simpliste. En effet, ils risquent par là d'inspirer, qu'ils le veuillent ou non, l'aversion dans la conscience ou le subconscient de leurs enfants ou auditeurs. Psychologiquement parlant, chez des âmes simples, mues par un amour ardent et une vive compassion pour le Sauveur crucifié, l'horreur qu'ils éprouvent tout naturellement envers les persécuteurs de Jésus, tournera facilement en une haine généralisée des Juifs de tous les temps, y compris ceux d'aujourd'hui.)

  8. Éviter de rapporter les malédictions scripturaires et le cri d'une foule excitée : « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants », sans rappeler que ce cri ne saurait prévaloir contre la prière infiniment plus puissante de Jésus : « Père, pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font. »

  9. Éviter d'accréditer l'opinion impie que le peuple juif est réprouvé, maudit, réservé pour une destinée de souffrances.

  10. Éviter de parler des Juifs comme s'ils n'avaient pas été les premiers à être de l'Église.

La main tendue au communisme :
l’Accord de Metz

C’est Jean Madiran qui, dès 1963, a révélé l’accord entre Rome et Moscou pour faire taire toute critique du communisme en échange de la participation de représentants de l’Église orthodoxe russe (inféodée au Parti communiste) au concile Vatican II.

A.Socci, journaliste célèbre en Italie, publia le 11 octobre 2006 un article sur le sujet dans le quotidien italien Libre. Qui plus est, profitant de la publication de nombreux documents d'archives relatifs au concile Vatican II, il replaça dans son contexte «le pacte scélérat entre le KGB et le bon pape Jean». J. Madiran avait également publié dans Itinéraires, dès février 1963 (no. 70), la révélation de l’accord conclu à Metz, effectué par l’hebdomadaire central du Parti communiste français (France Nouvelle, du 16 janvier 1963), puis confirmé par La Croix, du 15 février 1963. C’est aussi grâce à Itinéraires que l’on a pu connaître l’affaire Pax (no. de juillet-août 1964) sur les infiltrations communistes dans l’Église grâce à une note du Cardinal Wysynski, primat de Pologne.

Le pape Pie XI, à cause des attraits menteurs de la propagande communiste, avait qualifié le marxisme-léninisme pratiqué par le Parti communiste « d’intrinsèquement pervers » et jusqu’à Pie XII, la consigne invariable fut maintes fois rappelée de ne pas collaborer en rien avec les partisans de cette doctrine. Cependant et malgré cela, les trahisons furent nombreuses de la part des Chrétiens soidisant « progressistes » jusqu’à la « théologie de la libération » inspirée du marxisme sudaméricain. Il est également significatif de remarquer que le dernier pape avant le concile Vatican II, le pape Pie XII, a été l’objet d’une campagne de calomnies et d’attaques violentes visant à le dénigrer systématiquement : sa ferme opposition au communisme n’y était sans doute pas étrangère.

Une tendance déjà bien amorcée avant
le concile Vatican II

Le pape Pie XI

Le concile Vatican II fut précédé par la nomination du pape Pie XI Achille Ratti (1857 à 1939), accusé par Louis Ferdinand Céline d’avoir comme vrai nom Isaac Ratish. Pie XI s’empressa de condamner l’Action Française en France et le nationalisme canadien-français en forçant Henri Bourassa à renier son combat nationaliste pour les Canadiens-français (novembre 1926).

Un an auparavant, soit le 10 mars 1925, l'assemblée des cardinaux et archevêques adressa un message sur « les mesures à prendre pour combattre les lois de laïcité ». Pie XI était partisan de la coopération avec la Franc-Maçonnerie et la laïcité. Il s’en prit aussitôt aux évêques qui s’opposèrent à cette coopération.

Un autre fait frappant concernant le pape Achille Ratti est qu’il ne donna pratiquement aucun support à la révolte des Catholiques mexicains (Christeros) contre les mesures sévèrement anticatholiques de 193738. La résistance des Catholiques mexicains fut réprimée dans le sang, ce qui provoqua l’insurrection de ces derniers.

Note :

Théologiquement il était reconnu que le nationalisme appartient seulement et exclusivement au domaine matériel et que l’internationalisme appartient seulement et exclusivement au domaine spirituel. Le corps est national par sa race/ethnie, par sa nationalité et sa langue. L’âme, elle, ne connaissant aucun de ses facteurs, appartient au domaine universel. Ceci était basé sur l’ancienne alliance (Ancien Testament), qui était exclusivement pour le peuple juif et qui fut annulé et remplacé par la nouvelle alliance (Nouveau Testament) qui avait pour but de sauver tous les hommes.

L’excommunication des Francs-Maçons

Depuis 1738, l’Église catholique menaçait d’excommunication automatique tout membre de l’Église également membre de la Franc-Maçonnerie.

Suite au concile Vatican II, le pape JeanPaul II leva « officiellement » le 27 novembre 1983 l'excommunication
de tous les Francs-Maçons, notifiée dans le « Codex Iuris Canonici ». Il s’agit toujours d’un péché grave, mais dans les faits, les membres de la FrancMaçonnerie ont le champ libre d’intégrer l’Église.

Autres changements...

  • » L'abandon des soutanes pour les prêtres
  • » Absolutions collectives et célébrations pénitentielles
  • » Abandon de la confession avant la première communion
  • » Communion donnée par des laïcs plutôt que par des prêtres
  • » Abandon de la récitation du chapelet avant la messe
  • » Abandon du missel (livre de prières et d'explications liturgiques pour les fidèles)
  • » Autorisation des photographies et applaudissements lors de la cérémonie sacré du baptême.
  • » Abandon du jeûne eucharistique
  • » Autorisation de l'incinération
  • » Abandon des chants grégoriens dans les églises
  • » Intégration de spectacles et de chants qui n'ont aucun lien avec la foi catholique

La résistance

Suite à cette « révolution » dans l’Église il y eut une résistance traditionaliste qui provoqua un schisme dans l’Église catholique. Mgr Lefebvre fut le représentant de l’opposition au concile Vatican II et fonda en 1970 la Fraternité Saint-Pie X. Pour son rejet du concile et pour être resté fidèle aux enseignements millénaires de l’Église, il sera excommunié de celle-ci en 1988.

Le théologien John R.T. Lamont remarque que les traditionnalistes rejettent seulement quatre points du concile Vatican II, qui présentent des tendances « progressistes » dans l’Église et pour cela, ils sont excom­mu­niés. L’évêque Fellay de la Fraternité Sacerdotale Saint PieX a affirmé que 95% des en­seig­ne­ments de celui-ci sont acceptés par la Fraternité. Ce qui veut dire que la FSSPX est plus fidèle aux enseignements de Vatican II qu’une bonne partie du clergé et de la hiérarchie de l’Église catholique.

Les textes de Vatican II qui sont rejetés par la FSSPX sont acceptés par ces groupes qui, au sein de l’Église, récusent d’autres enseignements de ce concile. On pourrait donc supposer que ce sont précisément ces textes spécifiques -- concernant la liberté religieuse, l’Église, l'oecuménisme, la collégialité -- qui posent un problème. La fracture entre le Saint-Siège et la FSSPX naît parce que la Fraternité rejette ces éléments particuliers de Vatican II, non pas parce que le Saint-Siège entend défendre Vatican II en bloc. En revanche, il n’y a pas de rupture avec des groupes n’appar­te­nant pas à la Fraternité qui refusent une part beaucoup plus grande de Vatican II parce que ces derniers acceptent ces éléments particuliers.

Conclusion

Force est de constater que l’école philosophique de Frankfort, mai 68 et la Révolution tranquille au Québec ont eu leur équivalent au sein même de l’Église catholique avec le concile Vatican II. Le mal de vivre qui touche l’Occident au grand complet est également présent au sein de son Église, puisque celle-ci a longtemps été une partie intégrante de notre civilisation. La rectitude politique, le rejet de la tradition, l'indi­vi­du­a­lisme et l’internationalisme sont tous des symptômes de cette révolution qui toucha l’Occident autant dans le domaine civil que spirituel.

Les nationalistes doivent en prendre compte lorsqu’ils jugent ou rejettent la foi catholique de nos aïeux. Il faudra avoir un regard éclairé sur le sujet.

Pour la préservation de notre peuple
F.Q.S.

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